Two Fantastic RPG |
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Enora SeisuiÂme Enchainée
Messages : 448 Date d'inscription : 27/04/2011 Localisation : Where my heart will go...
| Sujet: Feel like a monster Dim 7 Aoû - 21:17 | |
| Bonjour o/
Et oui, je ne suis pas seulement une passionée de dessin, j'aime aussi écrire. Je m'excuse d'avance pour la médiocrité et surtout pour les fautes d'orthographe. J’apprécie commentaires et suggestions, et si quelqu'un se prend à vouloir me corriger, pas de problèmes o/
Première Nouvelle, achevée. (21/10/10 - 25/03/11)
- Traditionnellement vôtre:
La nuit est tombée, et un voile sombre recouvre le ciel alors que je finis de nettoyer la salle de bal. L’odeur de tabac froid envahit mes narines, et bien que j’y sois désormais habitué, cela me parait toujours aussi désagréable. Voilà bientôt dix ans que je sers la même famille, inlassablement et sans protester. Je suis le majordome des Rukya depuis tout ce temps. Rukya… Un nom qui était encore inconnu il y a de cela une décennie. Ces gens se sont anoblis avec la crise, depuis le retour de la monarchie sur nos terres. Le pays est tombé entre les mains d’un homme avide de pouvoir. Fort intelligent, il avait su manipuler les foules avec une rare finesse. Ma famille elle-même l’avait suivi dans son ascension à la place de Chef Suprême et unique. Qui aurait cru qu’il aurait, par la même occasion, rétabli cette vielle pratique qu’est le royalisme ? Certes, il nous avait sauvé de la famine et des dettes mais… A quel prix pour nous, gens du peuple ? Maintenant, grand patron d’une industrie multinationale, mon maître ne manque pas d’argent. Au commencement de son triomphe, il engagea mon père au poste que j’occupe actuellement. Celui-ci mourus peu de temps après, et je pris sa place : mon nom lui-même appartient à ces gens. J’ai à peine quinze ans.
L’astiquage des sols terminés, je songe à ce qui m‘attend. Ce qui se passera, cette nuit même. Je regarde ma montre. Il est vingt-trois heures et seize minutes. J’ai encore deux bonnes heures avant que toutes les lumières de la demeure ne s’éteignent, et encore deux autres avant d’être certain que Sire Rukya ait sombré dans le monde des rêves. Celui-ci avait l’agaçante habitude de consulter ses e-mails avant d’aller dormir, et de suivre ses comptes jusqu’à tard dans la nuit. Son commerce l’importait plus que tout. Plus même que sa famille, que sa propre fille. Petit à petit, mon plan se fait plus réel dans mon esprit. On dirait que je me rends enfin compte de ce qui arrive. Mon destin approche au galop, brides abattues. Un jours, un vieil homme m’avait dit une phrase, une simple phrase. Elle avait bouleversé ma vie, m’avait détourné de ce qu’aurait dû être ma misérable existence. Ces quelques mots m’avaient orienté à chaque instant de ma vie jusqu’à ce jour. L’apogée de ma voie. Dans quelques heures.
Je revêtis la tenue la plus « traditionnelle » des majordomes. Ce vêtement fait partie des quelques coutumes que le Tyran remises au goût du jour. Une coutume qui a traversée les âges, et qui faisait maintenant intégralement partie des rites de notre peuple. Tout habillé de noir, une sorte de long manteau ouvert sur une chemise étranglée par une cravate pourpre repose sur mes épaules. Une large ceinture lustrée enserre ma fine taille, retenant un pantalon assez moulant retombant impeccablement sur mes chaussures cirées. Pour parfaire mon déguisement qu’on aurait jugé il n’y a pas si longtemps de complètement ridicule, j’enfile des gants de cuir. Voilà qui est fait. Je soupire doucement, portant mes doigts élancés vers mon front. Voilà bien longtemps que je n’ai plus enfilé de sweat, de jeans ou même de t-shirt. Cet accoutrement commence à me peser sur les épaules. Ne puis-je vivre comme ceux de mon âge, en accord avec mon époque ? Je regarde ma montre, une belle montre d’ailleurs, comme on n’en voyait plus. Bref. Plus qu’une demi-heure avant que la demeure s’éteigne peu à peu. A jamais, peut-être. Une sonnerie siffle dans l’oreillette. Je porte machinalement la main à mon oreille, chassant un mal invisible. Je soupirai. De toute manière, il faudrait que je patiente : autant que je m’occupe un peu, et ce en bonne compagnie.
C’est Mademoiselle Idylle qui me demande. Son volet électrique est en panne, et il est trop tard pour appeler un technicien. Je m’improvise donc mécanicien, allongé sur le dos à fourrer mes doigts un peu partout dans le boîtier à la recherche du problème. Je fais semblant de ne pas l’entendre parler. Elle est sûrement au téléphone, ce qui est contraire aux ordres de son père. Je ne la dénoncerais pas… A quoi bon ? Elle n’aura bientôt plus à s’en faire… J’aurais presque pu apprécier cette jeune fille de bonne famille si, justement, elle n’était pas de bonne famille. D’une nature plutôt douce, elle n’avais pas l’arrogance de son père, n’ayant hérité de lui que sa prestance. Pour tout le reste, c’était le portrait craché de sa mère. Des cheveux blonds cendré, des yeux gris ardoises, un nez délicieusement recourbé et des lèvres naturellement rose. Une vraie beauté. Mais un fossé était creusé entre nous deux. Et ce fossé, je le regrettais de toute mon âme. Car, il fallait bien l’avouer, cette demoiselle était tout ce qu’il y avait de plus respectable. Un rayon de soleil. Je finis par trouver ce qui clochait : un câble était rongé par je ne sais quel bestiole. Étrange, ceci dit, car il était découpé très nettement. Un sabotage, peut-être. Mais quel intérêt portait-on au fait de casser de manière dérisoire un volet roulant ? Peut-être un homme de main de mon Maître qui n’avait pas les idées bien placées envers ma dame. Je le réparai avec un petit morceau de résine spéciale, et les volets se refermèrent sans un bruit, avec une fluidité qu‘on devait aux incroyable progrès technologiques de ces dernières années. Je souhaitai une bonne nuit à mademoiselle Idylle et repartis. Je regardai pour la troisième fois de la soirée ma montre. Plus qu’une heure. J’allais donc affiler une dernière fois les clés de ma liberté, puis m’envoler.
Alors que j’astique calmement le platine, la même phrase raisonne dans mon esprit, tel un Requiem annonçant la mort de quelqu’un. Or, dans mon cas précis, ces paroles psalmodient la fin de ma vie, le commencement de mon existence. La libération de mon âme, l’accomplissement de mon destin. Je suis installé au coin de la cheminée, bien qu’elle ne serve désormais à rien, relique d’une époque dépassée. Les yeux perdus dans les ténèbres de la nuit que j’aperçois par la fenêtre. Un chemin de lampadaire éclaire une voie menant à une obscurité toujours plus profonde. Une ombre furtive passe. Le cadre de lumière qui se reflète dans le gravier de la cour d’entrée s’éteint. Un sourire plein d’espérance étire mes lèvres. Alors comme ça, c’est enfin l’heure…? L’heure d’agir, et de bousculer ma vie dans un autre avenir. Par la force de mes actes.
Ma main glisse sur la poignée, sans la moindre hésitation. Sans grincer, la porte tourne sur ses gonds parfaitement huilés. Je m’en suis chargé ce matin même. La pénombre de la chambre laisse à peine entr’apercevoir des ombres indéfinissables, aussi immondes de par leurs formes tordues que les créatures de mes rêves. Je m’approche de l’imposant lit. Une seule et unique bosse, comme à l‘accoutumée. Voilà bien longtemps que Madame ne dort plus dans le lit de son mari. Ils faisaient déjà chambre à part quand j’étais entré à leurs service. Je soupire, pour me donner du courage. J’y suis enfin. Plus que quelques gestes répétés mille fois dans ma tête, et je serais libre. Doucement, je sors la dague de son fourreau. Elle étincelle doucement à la lumière blafarde de la lune. Je presse ma main contre l’épaule de mon maître, et celui-ci grogne doucement. Il lui faut quelque secondes avant d’ouvrir les yeux. Le sang bat à mes tempes. L’excitation. L’impatience. Nul trace de doutes. Son regard encore plein de sommeil me toise, et il gronde d’un air menaçant : « Keril…? - Je suis… Mon propre maître. » Et là, il voit ma dague. A peine a-t-il le temps de commencer à comprendre qu’il ne le peux déjà plus. J’étouffe ses éventuels cris de ma main gauche, et enfonce la lame dans son cœur. Et là, j’attends. Plusieurs minutes, mon arme toujours dans son corps. Et je pleure. De bonheur mêlé à de la tristesse, parce que, malgré tout, je fréquentais mon maître depuis tant d’années. Du soulagement, enfin, et de la peur. Tant de choses contradictoires… Je retire lentement le platine de sa chair. Il y a du sang. Partout. Mais j’ai réussi ma mission.
Mes pas raisonnent dans le silence tranquille du soir. Les gravillons rosâtres de la cour roulent sous mes semelles. Je suis sur mes gardes, tout en sachant que je ne risque plus rien. Et pourtant, j’entends une voix derrière moi. Une voix que j’ai tant de fois entendue, que j’ai tant de fois désiré. Idylle se joint à moi, attrapant avec délicatesse ma main. Cette même main qui a ôté la vie d’un homme. De son père. Mais… Sa peau est si douce, si délectable. J’en crève d’envie depuis longtemps. Que faire ? Je monte ses doigts au niveau de ma bouche, les caresse du bout des lèvres, m’enivre de leur odeur. Mon choix est pris . Jamais son père ne lui a porté d’égards. Elle les détestait, lui est son antipathie froide. Je ne l'ai jamais vu lui porter un geste d’amour. Ni même de reconnaissance… C’est décidé. Je l’emmène avec moi. Qu’importe ce qu’en dira la Rébellion que je sers avec dévouement. Il y a toujours cette phrase qui flotte dans mon esprit. Cette phrase, ces mots qui me portent là où je n’aurais jamais imaginé aller. Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme.
Deuxième Nouvelle, en cours. (26/03/11) Environs 10 pages.
- Siberian Grendadine:
Les accords de guitare sifflèrent pendant encore quelques secondes. Le temps resta en suspend, alors que Luck haletait. La partie finale de la chanson était particulièrement éprouvante pour notre batteur, qui n‘était pas du genre à faire les choses à moitié et ce même s‘il ne s‘agissait que de d'une répétition. Je fermais les yeux un instant, m’appuyant sur le pied de mon micro -qui n’était évidemment pas branché. Dave posa sa basse en décrétant qu’il nous fallait une pause. Je ne pouvais qu’approuver, laissant enfin un peu de répits à mes malchanceux voisins. Pas que j’avais beaucoup de considération pour eux, ça non. Ils étaient beaucoup trop malsains pour ça. Ils étaient là, avec leurs sourires mesquins, se faisant passé pour la parfaite petite famille américaine. Mais je savais que c’était faux. Parce que j’avais vu leur fils, le soir, complètement bourré en train de fumer sur les bancs publics. Je pouvais le comprendre. Et sa sœur, miss parfaite, la meneuse des cheerleaders*. Et pourtant, qui faisait des choses peu recommandable dans les toilettes, après les matchs ? Ces gens ne valaient pas mieux que nous, les « futurs-taulards ». Je m’approchais du baladeur que j’avais posé sur l’établi de mon père, stoppa l’enregistrement en cours avant de glisser les écouteurs dans le pavillon de mes oreilles. Je pressais le petit bouton, et je réécoutais la chanson que nous venions d’interpréter. Quelques minutes passèrent ainsi, moi analysant nos morceau et les autres gars du groupe se reposant dans le petit salon que nous avions installé dans le fin fond du garage. Enfin, petit salon… Trois fauteuils défoncés, une petite table basse vielle comme le monde et un mini-frigo rempli de bière et de soda. Les dernières notes se firent entendre, et je relançai un nouvel enregistrement. Je m’approchais des autres, alors que ceux-ci était en train de fumer, avachis sur les cuirs abîmé de nos sièges. Je plaça mes deux mains sur les hanches tout en rouspétant. - Les mecs, j’vous ai déjà dit de pas fumer là. C’est mauvais pour la voix. - No stress, Jess. - Et on fera quoi si je meurt dans dix ans d’un cancer du poumon ? - D’ici là tu seras vielle et fripée, fit malicieusement remarquer John. - Toujours aussi charmant ! Je soupirai, mais n’abandonnait pas. Pour qui me prenez vous, sérieusement ? Je pris alors la bière de Luck et lança son contenu au visage de John. Mon batteur grommela qu’il n’avait pas fini sa canette et que c’était toujours sur lui que ça tombait. Mon guitariste mouillé, quand à lui, regardait sa cigarette qui étais désormais en piteux état. En d’autre terme, infumable. Il se leva donc et décréta que la pause était fini. Je repris la parole, tout en expliquant point par point ce qui me dérangeait dans le morceau que nous venions d’interpréter. - Bon. Luck, tu ne vas toujours pas assez vite dans ton solo de fin. - QUOI ?! - Calme toi, j’y peux rien, c’est comme ça. - Mais j’ai déjà du mal à tenir cette allure, gémi le batteur. - Entraîne toi. - Mais… - Pas de mais, on passe à la suite. Dave, raccorde ta basse, je t’en supplie. Ton mi est tout simplement horrible. - Ok, acquiesça le concerné en se saisissant de son instrument. - John… - Je sais, je suis parfait. - Pas vraiment. Tu étais complètement a côté des temps. Ton enchaînement Couplet-Refrain est naze. Et on va devoir faire une petite modification, je peux pas placer ma voix. Je me tournais vers le rouquin installé sur un tabouret un peu à l’écart. Jeremy y étais installé, tout calme et silencieux qu’il était. Je lui accorda un sourire, avant de déclarer que j’n’avais rien remarqué de spécial pour sa part. Il sourit de toutes ses dents, me remerciant du regard. J’avais longuement hésité avant de l’accepter dans le groupe. Jeremy n’avais pas spécialement le style que nous recherchions, mais il était tellement doué au piano et à la guitare que j’avais du abdiquer. Et son regard timide avait quelque chose de touchant. Je montai souplement sur le matelas qui nous servait de scène. Tout le monde rejoignis son poste, et Luck entrechoqua ses baguettes pour donner le rythme. Je notai avec satisfaction qu’il avait légèrement augmenter le tempo. Et puis le son électrique de la guitare claqua à mes oreilles comme un feu de forêt. Je commençai à chanter. Ici fini le monde, ici commence le notre. J’étais en plein milieu de mon refrain quand la guitare s’est arrêtée, suivi à quelques secondes près de la batterie. Je continuai a capella pendant un instant, avant d‘éteindre ma voix. Je me tournais, incrédule, vers la grosse sono près de l’entrée du garage. Un jeune homme se tenait à côté, appuyé avec nonchalance contre le petit mur. Pensant que c’était le petit-fils d’un de mes vieux voisins qui réclamait du silence, je grognais : - Qu’est-ce que tu fais ? - Moi ? Rien ! Il semblait outré, roulant de ses yeux noirs. Je soupirais, avant de remarquer que mon horloge numérique ne marchait plus. Une coupure de courant, certainement. Je soupirai, et lançais aux autres gars d’aller voir ce qui se passait. De toute manière, notre répétition touchait à sa fin. Je reposai mon regard vers l’intrus. Je m’armai de mon sourire poli de jeune fille bien élevé qui tranchait avec mon look plus ou moins… Peu recommandé, disons. J’étais née de bonne famille, issue de la haute bourgeoisie, ne l’oublions pas. - Monsieur, pourrais-je savoir les raisons de votre présence ? Je prenais des pincettes. Si ça se trouve, c’était un patient psychopathe de ma mère. Autant ne pas prendre de risques, n’est-ce pas ? Le possible-fou n’avait cependant pas l’air mentalement dérangé. Il portait une chemise blanche classique et un jean bleu délavé. Très sobre. Une peau mate et des cheveux très sombre, aux reflets dorés. Ses yeux noirs d'encre, absolu, me fixaient. Pire. Ils me dévisageaient. Pas très poli pour un fils de riche. Je ne me détachait pas de ma politesse irréprochable, mais je sentis mes sourcils se froncer. Le jeune homme, car il ne devait pas être tellement plus âgé que moi, fini par enfin me répondre. - C’est évident, non ? Je roulais des yeux. Je n’avais pas vraiment envie de jouer aux devinettes, là tout de suite. - Pas vraiment. Il entra dans le garage, sans autorisation bien sûr. Son regard fureta un peu partout, glissant sur la scène avant de marquer une pause vers l’établi de mon père. Il s’y avança. Il avait vraiment de grande jambe. L’inconnu posa sa main sur mon étui à guitare. Je sentis ma mâchoire se crisper et mon cou rentré légèrement dans mes épaules. Tranquillement, il ouvrit les attaches et s’empara de l’instrument qui trônait à l’intérieur. Elle était d’un noir laqué, parcouru de sortes de fissure rose, et possédait deux micros, quelques boutons et un levier de vibrato. Une très belle guitare électrique. Ses grandes mains la parcoururent, avant de pincer délicatement les cordes. C’en était trop. En trois pas, j’étais à côté de lui, et la récupérait avec brutalité. Le jeune homme baissa les yeux sur moi, vaguement surpris. En fait, il n’y avait pas que ses jambes qui était grandes. Il était immense. Il me dépassait de quoi… Trente centimètres ? A peu près, oui. Je baissais les yeux à mon tour, et m’éloignais. Quand mon regard repris constance, je me tourna vers lui, prête à exiger son départ. Mais John intervint, me prenant de court. - Hé, qu’est-ce que tu viens faire ici ? Son agressivité naturelle avait pris le dessus. En temps normal, je l’aurais tout de suite calmé, mais j’étais d’accord avec lui. J’ étais encore secouée par le fait que l’intrus ai touché Sa guitare. Personne ne pouvait la toucher à part moi. Le métisse ne se démonta pas. Il haussa les épaules, tout en m’observant. - Je vous ai entendu. Je suis guitariste, vous savez. - Le groupe est déjà au complet, intervenais-je en tentant de contrôler ma voix tremblotante. Il plissa les yeux. Attendit quelques secondes, avant de tourner les talons et s’éloigner. - Je reviendrais vous écouter. Ses mots eurent l’impact d’une promesse pas franchement désirée. Je serrais la guitare contre moi, et Dave posa sa main sur mon épaule, compatissant. Je me dégageais, et rangeais avec milles précautions le précieux instrument dans son étui. - On arrête là pour aujourd’hui. Il tint sa promesse. Pas complètement fou, il attendit quelques jours. Deux semaines en tout et pour tout. Il réapparu un jeudi, en tout début d’après midi. J’avais décidé de l’ignorer et je dois avouer qu’il me facilita la tache. Il restais immobile, appuyé sur le mur, en nous observant. Sa présence perturba un peu nos répétitions aux débuts, mais nous avons finis par nous y faire. Ça aurait pu durer jusqu’à la fin des vacances d’été si l'Incruste, comme on l’appelait désormais entre nous, ne m’avait pas critiqué. Pas méchamment, bien sûr. Mais j’étais très susceptible ces deux dernières années. Un rien me faisait craquer. Ce qui ne manqua pas d’arriver. - T’a un problème ? Lui, sembla surpris. - Non, je dis juste que… - Je t’ai rien demandé. Luck me lança un regard exaspéré, avant de se lever et de s’installer dans le salon. Il fut imiter par John et Dave, alors que Jeremy était parti couper l’enregistrement. - Mais… Calme toi, c’était juste un conseil…! - Peu importe, on supporte ta présence depuis suffisamment longtemps. - Tu m’en veux d’avoir touché ta guitare ? Je sentis le rouge envahir mon visage. Mais, malheureusement pour lui, pas de honte. - Ce n’est pas ma guitare. - Alors, quoi ? - Dégage. Dégage ! Mon guitariste se leva et s’approcha du métisse, se montrant menaçant. Bien que John soit plus petit que lui, l’autre recula. Il secoua la tête, et leva les mains en l’air en signe de soumission. - C’est bon, pas besoin de s’énerver. Il se retourna, traversa la pelouse et monta dans une voiture noire, à l’arrière. Avant de partir, il descendit la vitre teinté et passa son visage tanné par l’encadrement. - Tu as une jolie voix, c’est dommage de trop forcer. Et il parti, accompagné d’une ribambelle de jurons provenant de l’ensemble du groupe. Tellement vulgairement que la petite grand-mère d’en face qui arrosait tranquillement ses fleurs nous regarda d’un air outré et rentra chez elle en claquant la porte. Un silence pesa pendant un peu plus d’une minute. Les autres gars s’était tous rapprocher de moi, formant une sorte de halo protecteur. On se connaissait depuis un peu moins de dix,ans et nous avions toujours étés très proche. J’avais même partagé mes années couche-culotte avec Dave. C’était mon meilleur ami, il me comprenait parfaitement. Il y a deux ans, mon bassiste avait tenté de boucher le trou dans mon cœur, de me remettre le pied à l’étrier. Il avait fallut du temps, mais il y étais parvenu. Bien sûr, je ne L’avais jamais oublié. Surtout pas ce mois-ci. Luck souffla comme un bœuf furieux. - Ce gars est trop chiant. Il nous a pourri l’ambiance. - Un salaud, confirma John. Je me suis retenu de peu de lui en foutre une. - T’aurais du, cracha mon batteur. - Ouais, j’y penserais la prochaine fois. Vous avez vu sa caisse ? Il se faisait conduire. C’était peut-être un fils de producteur ? - On s’en fiche, soupirais-je. Je bosserai pas avec un type comme ça. - Tu lui a pas pardonné d’avoir touché la guitare de Mel, risqua Dave. Je ne répondis pas. Tout le monde connaissait la réponse. J’esquivai donc en leurs proposant d’aller manger un morceau à la brasserie Approbation générale. Dans la rue, les gens s'écartaient toujours de nous. Parfois, même, ils changeaient de trottoir. Il était vrai que nous faisions un peu peur. Une bande au look souvent décalé , une fille au regard de tueur entourée par des mecs à l'air pas franchement sobre, ça foutait la pétoche aux habitants de notre quartier tranquille. Nous entrèrent dans un petit café nommé "Le Sibérien". Le patron était russe et s'était installé en Amérique après avoir rencontré celle qui deviendra sa femme, après une correspondance inter continentale. Les gérants était plutôt sympa et ouvert d'esprit. C'était les seuls commerçant qui nous autoriser à venir -très- souvent dans leurs battisse. A mon avis, ils ne s'était pas fait que des amis avec nous comme client régulier, mais peu semblait leur importer. Dave partis trouver une table libre, en extérieur pour que mes imbéciles de partenaire puissent fumer, alors que Luck, qui avait emporter ses baguettes de batteur, s'amusait à jouer sur le bords du comptoir. Accompagné par John et Jeremy, je saluais le serveur. Celui -ci, un peu snob, nous adressa un léger signe de tête. Je soupirais en voyant mon guitariste se crisper tout en préparant une insulte bien placé. Je modérais ses ardeurs en mettant fin à la conversation. J'attrapais le bras de Luck, arrêtant ainsi son manège rythmé. En m'éloignant, flanquée des trois gaillards, je commandais cinq Siberian Grenadine. Ces cocktail était surtout composé de sirop de grenadine, d'où ils tiraient leur nom, mélangé à un ou plusieurs alcool. Je ne m'étais jamais demander quoi précisément, le principal étant que ce n'était pas trop fort et très frais. Je repérais, perdu au milieux des visages anonymes et désapprobateurs, les dreads de Dave, confortable installé sur une chaise. Le bougre avait déjà rallumer une clope, et la fumée voletait doucement au bout du bâtonnet ardent... Elle entouré son visage comme un halo trouble. Nous jouions un peu des coudes pour nous frayé un chemin parmi les sièges et nous prenions place à son côté. - Le service est un peu long, aujourd'hui, fis remarqué Luck. - Tu parles, on est arrivé y'a à peine cinq minutes, remarquais-je. - Neuf minutes, précisément. En prononçant ces mots, John tapota sa cigarette pour la dégagé de ses cendres. J'avais toujours refusé de fumer ne serais-ce qu'une seule de ces saletés. Pourquoi, me direz vous ? Moi qui n'est pas si stricte sur l'alcool et les produits illicites ? C'est bien simple. Je me suis jurée que je deviendrais un chanteuse. On m'a souvent dit que ma voix était un miracle du ciel, hors de question que je l'abîme avec ces conneries. Quand j'étais petite, mes parents me faisait chanter le soir de Noël. En fait, ma mère chante très bien aussi, elle voulait devenir une star. Mais au lycée, elle a rencontré mon père. Ils se sont mariés, et elle a renoncé. Pas parce qu'il lui a demandé, ça non. Mon père est un ange, il est très conciliant. Quand je lui ai demandé la raison de son abandon, elle reste évasive. En tout cas, maintenant elle est psychiatre. Elle soigne les fous. D'ailleurs, c'est bizarre de se faire analyser dès qu'on dit quelque chose à sa mère. Du coup, ça fait bien longtemps que j'évite de me confier à elle. Dave me tira de mes pensée : - Hé, Jesse, regarde qui voilà. Tiens, je perçu dans sa voix une sorte d'agacement. C'était rare de la part de mon bassiste qui était, d'habitude, sympathique avec n'importe qui. J'avais tendance à trouver qu'il était trop ouvert aux autres. Je cherchais du regard le sujet de son intention, qui ne tarda toute fois pas à montrer le bout de son nez. L'Incruste lui-même, quelle chance. Il arriva à notre niveau, tout sourire avant de nous demander s'il pouvait s'asseoir. - Trouve toi une autre place, cracha John. Déjà, ses mains s'était refermé sur la toile sombre de son Jean's. Il tentait de se maîtriser, et ça ne terminerait pas en baston générale. C'était déjà ça. - Moi je veux bien, susurra l'Inconnue. Mais y'a plus vraiment de place, et je suis nouveau par ici. Je ne connais personne à part vous. - Tu ne nous connais pas, précisais-je. - Faux. Je sais que tu t'appelles Jesse, que tu chantes bien, que tes amis sont de vrais gorilles protecteurs et que... - Roh, c'est bon, on va pas y passé la journée, grommela Luck. Installe toi et qu'on en parle plus. Je lui lança un regard de tueur. Depuis quand mon batteur prenait part aux décisions de groupes ? Sans demander son reste, l'Incruste tira une chaise et se plaça entre moi et Dave. C'était la première fois que je pouvais l'observer avec précision. Etrangement , il avait un profil très doux. Sa peau mate prenait des teintes dorées et ses yeux était d'un noir absolu. Comme de l'encre. Ces mêmes yeux qui se tournèrent vers moi en souriant. Un très beau sourire, d'ailleurs. Je sautais sur mes jambes. Jeremy rattrapa mon siège qui avait basculé sous mon bond brusque. Je bredouillais des excuses, avant de tourner les talons et de m'enfuir entre le labyrinthes de gens. John, mettant sa main en porte-voix, me demanda où j'allais comme ça. Distraitement, j'expliquais que j'avais enfin repéré le patron du Sibérien. - Jesse tu vas être contente. Cet homme à la barbe hirsute qui se tiens derrière le comptoir, c'est le patron du bar. Celui dont je vous parlez tout à l'heure, le Russe. J'incline la tête, mes cheveux blond retombe devant mes yeux. - Ah oui ? - J'ai réussi à décider ma femme. Elle accepte de faire des soirées en musique, les samedis. Vu que c'est les vacances d'été et qu'il n'y a pas grand chose dans le coin, ça attirera sans doutes des jeunes. Tu sais ce que ça veux dire ? Mon coeur s'emballa. Evidemment que je savais ce que ça voulait dire. Je ne pu retenir un frisson d'excitation et de plaisir, ce qui arracha un rire rauque à celui qui tenait les clés de ma futur carrière. - Oui, c'est ça, s'exclama-t-il joyeusement. Depuis le temps que tu me tannes pour ça. Vous jouerez tout les samedis soir. Vous ne serez sans doutes pas les seules à jouer, on compte inviter d'autres amateurs et sans doutes des pros, mais c'est déjà mieux que rien, non ? C'était bien mieux que rien. C'était parfait. Je tournais les talons en un mouvement énergique mais n'eut pas le temps de faire plus de deux pas quand la voix du Russe arriva à mes oreilles : - Et... Pour le nom du groupe ? Je m'arrêtais dans mon élan, coupée net. Le nom, hein ? Je revis ses yeux bleus lagon, ses cheveux brun et son sourire moqueur. Son rire aussi pure que du cristal. Je tournais légèrement la tête, sans oser regarder mon interlocuteur, et répondis d'une voix un peu frêle : - Siberian Grenadine... Comme depuis le commencement. Je revins machinalement vers notre table, trop perdue dans mes pensées pour remarquer que l'Incruste y était toujours. Je ne m'en rendis compte que lorsque je m'étais assis sur ma chaise et avait ramené les genoux sous mon menton. Tout ces regards masculin était planté sur moi comme de petites aiguilles. Ils étaient tous intrigués par ma mine songeuse, pourtant loin d'être inhabituelle. Je préservais quelques secondes de silence avant d'annoncé avec un désinteret qui était loin d'être réel que nous allions -enfin- jouer devant un vrai publique. Mon effet théatrale était réussis, puisque les gars mirent un moment à comprendre. Bombe. Luck, d'habitude si flemmard et fataliste, faisait hurler ses baguettes à une vitesse ahurissante. John et Dave faisait leurs danse de la victoire qui consister à frapper leurs torses respectifs l'un contre l'autre. Vous savez, ce truc débile que tout les mecs en manque de virilité font. Jeremy applaudissait doucement, un sourire franc -à la limite de la niaiserie- éclairant son visage parsemé de tâche de rousseur. Quand à l'Incruste, il semblait trouver la situation tout à fait cocasse, ce que je ne pouvez que comprendre. Pourtant, le regard qu'il me porta était loin d'être moqueur. Brillant. Incisif. Que cherchait-il ? Avait-il perçu le malaise qui m'avais accompagné alors que mes meilleurs amis n'y avait vu que du feu ? Du feu et des étoiles. Autrefois, ils m'avaient souvent appelé Comète. J'avais perdu mon éclat et mon Ombre il y a de cela deux ans. Mais ça, le métisse ne pouvait que l'ignorer. Mon bassiste, Dave, repris la parole. L'impatience perçait dans sa voix rauque. - C'est sûr, à 100%, aucuns doutes ? - Pas le moindre, soufflais-je. - Jesse, sérieux, tu gères. Heureusement que t'es là, le Russe aurait jamais accepté sans toi. Je souris, sans démentir pour la simple et bonne raison que c'était vrai. La fausse modestie était pire que l'hypocrisie ou l'arrogance. Je faisait tourné la paille dans mon verre, pas vraiment pressée de le boire. De toute manière, même parce ce grand soleil et cette chaleur, il resterait frais et revigorant. Luck pris la parole. Sa voix, à lui, était sèche et basse. Elle tombé comme une pierre. - Bon alors, dis-nous en plus. - Des soirées seront organisé tout les samedis, un peu comme un cabaret. On jouera à ce moment là, mais va falloir assurer les mecs, on sera pas seul. Des amateurs, et surtout des pros. Ce qui veux dire qu'on a des chances d'être remarqué si on se débrouille bien. Il reste 5 Samedis avant la rentrée, 5 représentations, 5 chances. On a tout intérêt à les saisir. Tout le monde acquieça. Un silence pris place. Pas un silence terrifié, ni un silence gêné. Juste concentrés. Nous pensions tous à notre avenir. John et Luck n'avait jamais étais de gros travailleurs. De tous les garçons, c'était eux qui avait le plus à perdre, le plus à gagner. Dave, quant à lui, était intelligent. Son avenir, quoiqu'il arrive serait à la hauteur de son grand coeur. Jeremy, lui, n'avait pas besoin de nous pour se faire un nom. Son talent au piano était renommé dans toute la région et il obtiendrait sans nul doute une bourse d'étude. Et moi, me direz-vous ? Je n'avais jamais envisagé autre chose qu'une carrière musicale. J'avais une vielle promesse à tenir, un souvenir à honoré et une culpabilité infinie dans mon sillage. Ma détermination n'avait plus de limites. - Au fait, je m'appelle Gaël. C'était l'Incruste qui avait parlé. Il me regardé, et les autres ne soulevèrent pas. Sans doute avaient-ils parlé pendant mon absence. Je lui souriais en tentant de passer outre la première -mauvaise- impression qu'il m'avait faîtes. - Moi c'est Jesse. Ses yeux noirs se plissèrent un peu, son sourire s'élargit à son tour. - Oui, je sais. Je détournais mon intention. J'attrapais mon verra avec délicatesse et le porta à mes lèvres. Le liquide coula en moi, me rappelant avec violence tout les souvenirs qu'il enfermait. Mellie. Suite ici.
Troisième nouvelle, en cours. (25%)(27/09/11) Un remake d'une FanFiction post-Zelda : Twilight Princess. Il est conseiller d'avoir jouer au jeu, au moins pour connaitre personnage et lieux ^^ La première version a été écrite en Mai 2010, c'est la toute première nouvelle que j'ai fini ^^ Environs 4 pages pour le première version, je vise dans les 8 pages pour la deuxième.
- After the Legend:
Une boule de feu éclatait dans le ciel, éparpillant partout ses débris incandescents. Même les nuages étaient de couleurs orangés, frôlant par endroit le rouge écarlate. Link, pourtant, n'était pas transcendé par tant de beauté ; ses yeux si bleus étaient aussi éteints que les pierres, aussi éteints que l'était désormais Toal. Il n'arrivait ni à comprendre, ni à admettre ce qui s'était passé, cette après-midi. Pourtant, il revoyait tout, absolument tout. Le chemin de terre qui traversait son village de part en part était recouvert de cadavre, l'herbe avait la couleurs du sang... Et quel sang... Celui d'Iria, sa belle, sa douce... Son unique moitié. Des larmes, silencieuses et brûlantes, tracés des sillons sur ses joues salies. Il pressa les paupières et tomba à genoux. Bouche contre terre, il se mit à hurler. Un hurlement profond et muet, un hurlement qui lui venait de l'âme. Cette même âme qui semblait s'échapper entre ses lèvres. La nuit tomba, et l'ombre recouvrit Toal. Link crut mourir.
Hyrule s'éveilla, un coq chanta au levé du jour, comme tout les matins. Un corps bougea, péniblement. Il était étendu dans la poussière et le sang, un mélange qui recouvrait toute sa tunique. Ses cheveux étaient collés par la sueur et le sel. L'homme, puisqu'il était de genre masculin, roula avec douleurs sur le dos. Une douleurs qui n'était décidément absolument rien comparé à celle de sa poitrine. Là, juste là. Il y avait son coeur, avant. Pourtant, il ne ressentait qu'une souffrance aigues, accompagné d'une impression de gouffre, de vide, de froid intense. Et un manque. Un manque horrible, insurmontable. Link le surmonta. Il se leva, tel un automate, et s'éloigna. Lentement, à pas claquant dans le silence, il marcha. Il remonta le long de la rivière, bleue, imperturbable. Plus qu'une simple avancée, c'était une fuite éperdue, un appel au secours, la recherche de quelque chose à quoi s'accrocher. Une âme qui vive, qui lui apprenne à nouveau comment respirer. Peine perdue. Enfin, c'est une façon de parler, puisque sa peine était infinie. Toujours est-il qu'il ne trouva personne. Link se mit à courir. Le vent fouettait son visage avec force, il s'abattait sur ses yeux grands ouverts déjà parfaitement secs. Un bruit lointain parvint à ses oreilles percé pour l'une d'un anneau violacé, et ses pas ralentirent avant de s'arrêter complètement. Il se retourna. Grande, belle, sombre. Epona était là, devant lui, piaffant et remuant la tête de base en haut. Le Toalien faillit sourire, avant de se rappeler du siens. Du sourire d'Iria. Timide, éclatant, naïf. Angélique. C'était un Ange, et elle était partie aux cotés des Trois Déesses. Le laissant, seul et coupable. Link s'approcha d'Epona et empoigna ses reines, encore installé sur la jument. Pourtant, celle-ci sembla percevoir l'immense douleurs qui accompagnait son cavalier, son ami. Elle rua avec violence, l'empêchant ne serait-ce que de faire une enjambée vers elle. La colère arriva. Insidieuse, traîtresse. Absolue. Celui qui avait le visage, le corps de Link, hurla de rage. Les oiseaux s'envolèrent avec surprise et s'éparpillèrent dans le ciel. Epona galopa loin de lui. Il ne restait que le silence. Le silence, et la folie.
Six heures durant, Link couru. Sans s'arrêter ne serais-ce qu'un instant pour reprendre son souffle. Un exploit impossible pour n'importe quel humain, aussi béni des Déesses soit-il. Mais voilà, il n'avait plus rien d'humain. Certes, des ailes ne lui avaient pas poussé pendant ces cinq années d'exil, mais il restait totalement différent de ce qui avait put être, avant. Avant. Une période révolu, qu'il avait oublié. Qu'il avait essayer d'oublier, et ce pendant tout le temps de son absence. Il avait laisser la nature influer sur son apparence sans intervenir, sans tenter une seconde de l'en empêcher. Ses cheveux blonds, couleurs du blé, était désormais d'un noir crasseux comme des cendres. Ses yeux, jadis si brillants et azurs, tournés au bleu blanchâtre ; ils étaient par ailleurs incroyablement ternes, sans le moindre éclat. Son visage était fermé comme les pierres, des cicatrices incisant sa peau sale. Une barbe immonde dévorait son mentons et ses joues, comme s'il essayait de se cacher. Il était méconnaissable. Link aperçut les fumées d'un village, au loin. Il accéléra un peu plus la cadence, et bientôt il ne fut lui même plus qu'un tout petit point à l'horizon. Il laissé dans son sillage une traînée profonde dans la terre. Cette tranchée, c'était l'épée qu'il portait à son côté qui la provoquait. Corne du Diable, qu'elle s'appelait. Elle portait bien son nom. La lame était longue et sinueuse, tordue, d'une couleurs noire absolue. Elle ne semblait pas être forgé dans du métal, n'arborant absolument aucuns reflets. Une matière étrange, inconnu. Tout comme le nouveau Link. Il entra dans le village, et commença enfin à ralentir. Il s'arrêta au milieu de l'allée centrale, vide. Une terre ocre, mêlée à de la poussière, recouvrée le sol. Les arbres semblaient asséchés, sans doute les reliques d'un sécheresse violente et douloureuses, cause de famine dans tout Hyrule. Peu importe, le mal était partout. Nul âme qui vive ne sortit des maisonnettes, guère plus nombreuses que le jours de sa première visite. Mais tout était différent. Il avait longuement mûri sa décision, longuement réfléchi à la marche à suivre. Pendant cinq ans, il avait... Non, on ne peux pas dire qu'il avait vécu. Il avait survécu, plutôt. Mais maintenant, il allait agir. Peu importe les conséquences, peu importe les souffrances, peu importe les vies qu'il faudrait briser. Il le fera, sans hésiter. Des bruits résonnèrent derrière lui, pressés et désordonnés. Link se retourna lentement, faisant face au nouveau venu. Il le reconnu immédiatement. Ce regard empli de bonté, ce visage rond mais d'une grande beauté, ces cheveux d'un blond aussi clair que les siens, ses cheveux d'autrefois. Collin, lui même. Le garçon avait bien grandi, il était désormais aussi grand que celui qui avait était son idole. Le plus étonnant était que lui ne le reconnaissait pas. Ses yeux verts étaient légèrement plissé, et un plus soucieux ornait son front, signe qu'il réfléchissait. Pour la première fois, Link pris conscience qu'il avait changé, qu'il était méconnaissable. Même son habit sacré était en piteux état ; la tunique avait perdu sa couleurs verte caractéristique, en passant par le gris sombre dégoûtant, elle était déchirée de partout et les bottes étaient percé en une multitude trous, de tailles diverses. Quant à son bonnet, il avait tout simplement disparu. Décidément, plus rien ne permettais de reconnaître celui qu'on avait nommé Héros du Temps. Pourtant, et pourtant... Le regard de Collin s'éclaira et il s'écria en trépignant : "Link ?! Link, c'est toi ? C'est bien toi ?! Par les Déesses, je te reconnais !" L'autre roula le regard autour de lui, évitant avec soin de croiser celui de son ami. Ce dernier, pourtant, n'en démordit pas. "Je te croyais mort ? Comment à tu pu survivre ? Le village, tout le monde est... - Je sais. - Tu es le seul à t'en être tiré ? - Oui. - Même... Je suis tellement, tellement désolé Link... Je ne sais pas quoi dire... - Tu sais qui est le coupable ? - Non. - Alors ne dis rien, tu est inutile." Et il bondit sur lui. En une seule détente, il était à son niveau et en profitait pour dégainer son épée démoniaque. Un coup ample. Un bras de coupé. Un coup précis. Décapité. Le corps de son ami, de son meilleur ami, s'affaissa en un bruit sourd. Le sang coula sur le sol, se mélangeant à la terre et à la poussière. Link n'eut pas de peine. Aucun remords. Un sourire froid, plat et hargneux naquit sur ses lèvres. Tuer était encore plus facile qu'il ne l'espérait. Il ne ressentait rien, strictement rien. Son coeur, comme il l'avait présumé, était bel et bien mort en même temps qu'Iria. Cela lui simplifierait bien des choses, oui, bien des choses... Son instinct lui hurla une présence près de lui, quelques mètres derrière lui. Sans hésiter, sans même regarder, il plongea et enfonça sa lame dans l'intrus. Le sang gicla, quelques gouttes sur son visage, tout près de sa bouche... Toujours aucun sentiment. Il leva les yeux pour voir le visage de sa victime. Une jeune fille d'une dizaine d'année. Aucun remord. Ses yeux étaient d'un brun moelleux, sans aucune prétention et empli d'innocence. Elle sourit, une larme coula sur sa joue ronde. Sa voix était cristalline, simple, douce. "Tu es Link... C'est toi... Qui a sauvé Maman quand elle me portait... J'ai toujours voulu te remercier... Merci, merci...." Ses yeux se figèrent. Elle mourra. Link abandonna son corps. Celui de la petite fille, celui de Collin, mais surtout le sien. Toute la nuit, il ratissa le village. Il posa la même question dans chaque maison, à chaque homme, à chaque femme, à chaque enfant, à chaque inconnu et à chacun de ceux qui étaient ses amis. Même question, même réponse. Même châtiment ; il tua chacune de ses personnes sans le moindre remords. Elles ne lui étaient d'aucune utilité puisqu'elles ne savaient pas qui avait orchestré la Boucherie de Toal, comme on l'appelait désormais. Il ne s'était passé que cinq ans, et pourtant tout le monde semblait avoir rayé ce petit village de la carte. La nuit touchait à sa fin, il ne restait plus qu'un seul homme dans tout le voisinage. Homme que Link ne tarda pas à débusquer, tout en haut de la tour de garde. Il s'y était terré depuis le meurtre de Collin et de la fillette, priant pour que le possesseur de Corne du Diable ne le trouve pas. Ignorant. Inlassablement, il posa la question : "Qui a massacré Toal ? - Je... Je tiens à ma vie... - Parles. - J'ai peur de la mort... - DIT MOI CE QUE TU SAIS !" L'homme se recroquevilla sur lui-même, son corps tremblant avec tellement de force qu'on aurait dit dis des convulsions. Il était terrorisé. Link leva le bras, prêt à lui donner ce qu'il craignait sans le moindre artifice. Un murmure. Un nom qui jaillit des ténèbres de ses souvenirs. Gerudos. Ce sont les Gerudos qui on fait tout cela. L'Héros du Temps abaissa son bras avec lourdeur, enfonçant la lame dans le ventre de son informateur. Ce dernier couina de douleurs. L'épéiste marmonna : "Il ne faut pas avoir peur de la mort... Craints plutôt la vie." Il retira son épée avec violence et entrepris de la nettoyer avec ses lambeaux de tunique, tandis que l'autre agonisait. Du sang s'écoulait de ses lèvres frémissantes, et il pressait en gémissant la plaie en son flanc. Son regard était à la fois surpris, terrifié et haineux. Un mélange que Link ne connaissait que trop bien, pour l'avoir ressenti au moment de la mort de son coeur. Le deuil avait était long, la mort de l'autre serait courte. Qui était le plus chanceux des deux ? Pourtant, sa victime empoigna la botte abîmé du meurtrier et murmura, en un souffle faible : "Pourquoi...? Démon... Du... Temps..." Sa main retomba sur le sol, ses paupières se fermèrent sur deux globes injecté de sang. Il mourra. Sa tunique était rouge. Entièrement rouge, pas une seule fibre verte n'avait survécu à la marée écarlate qui l'avait englouti. Il était comme emprisonné dans une prison au barreau de sang. Il rangea son épée et gratta son visage. Il remarqua que même ses doigts avait revêtis cette couleurs âcre. L'homme avait raison. De Héros, il passa à Démon.
Silence. Battement de coeur, affolé. Brise légère embrasant ses lèvres. "Je... Je t'aime, Link." Combien de fois avait-il rêver à cette douce nuit sucrée, qui avait changé sa vie pour en faire un miracle quotidien. Ce jour qui, finalement, lui brisa la vie. Douleurs. Folie.
Pas rapides, précis, discret. Des pas qui s'enfoncent à peine dans le sable du désert, immédiatement recouvert par le vent du Sud, dans son dos. Il traversait l'immensité ocre, sans fléchir malgré la tempête qui se préparait. La dernière fois qu'il était venu en ces lieux, il avait dit 'Adieux' à l'une de ses plus chère amie, celle qui l'avait accompagné dans sa lourde tâche, celle qui l'avait aidé quand Iria avait perdu tout souvenir de lui. Midona. Link leva le nez, scrutant le Crépuscule qui naissait à l'horizon. Crépuscule. Beaucoup de souvenirs rimaient avec ce mot, si simple. L'un particulièrement douloureux, qu'il fit taire avec hargne et qu'il enterra tout au fond du peu d'esprit qui lui restait. D'autre, qui datait pour la plupart de son aventure au coeur du Destin des Déesses. Combien de temps s'était écoulé, sans qu'il y prête la moindre attention ? Depuis n'avait il plus entendu les rires moqueurs de la Princesse de l'autre monde ? Depuis combien de temps ne s'était-il pas changé en loup ? Il ne ressentait pas un réel manque, mais songeait qu'en animal, la douleurs serait plus atténué. Il serait peut-être mort en chassant un gibier, peut-être serait-il parti loin d'Hyrule... Peut-être que peut-être. Link continua son avancé sans ciller et arriva au temple qu'il connaissait bien. Il y avait passé d'horrible nuit à tenter de trouver le Miroir. Pourtant, il n'entra pas. Il se contenta de le détourner, à la recherche de quelque chose qui lui indiquerait le Passage. Il en avait entendu parlé par le biais des ragots à la Taverne, mais ne s'était jamais aventurer par ici. Continuant ses recherches avec détermination, il fini par apercevoir une ombre au loin. Il s'élança. Quarante mètres. Trente-cinq mètre. Trente mètre. Vingt mètre. Dix mètre. Trois, deux. Un. Une haute statue était là, à demi enseveli par les sables depuis des années. Elle représentait une femme à la stature noble, légèrement vétu, au regards aussi froid que pouvait être la pierre et armé jusqu'aux dents, au sens propres puisqu'elle avait un long poignard dans la bouche. Link entrepris de chercher l'interrupteur qu'on lui avait indiquer, caché sur le socle de l'édifice.... En vain. Peu patient, envieux de finir sa besogne au plus vite, il dégaina Corne du Diable. Elle était particulièrement terne ce jour-là, comme si elle avalait toute la lumière de la fin du jour. Le Démon du Temps plaça sa lame au pieds de la statue, la glissa en dessous et appuya sur le pommeau d'un coup sec et précis. Un bruit venu des Déesses retentit, déchirant les tympans de quiconque se trouvant à proximité. La pierre bascula lentement, crissant contre le sable, avant de tomber avec une violence inouïe sur le sol. Le choc fut telle que la femme de roc s'éclata en plusieurs gros blocs. Une tête roula au pieds de Link. Il plongea en arrière juste à temps, une flèche frôla son épaule. Une nuée aiguisée suivit de près la première, obligeant le jeune homme à tournoyer dans les airs à la façon d'un acrobate, bondissant de pilier en balustrade, du sol jusqu'au toit. A la manière d'un automate, il exécutait ces gestes à la perfection, souvenirs de ses années d'entraînement et de combat face à ce que l'on avait l'habitude d'appeler les Forces du Mal. Ceux qui nommait cela ainsi n'avait pas encore eut affaire à lui.
Quatrième Nouvelle, en cours. (9/12/11)
- Une Âme pour Deux:
L'obscurité. La nuit. Ou peut-être est-ce une lumière, si forte qu'elle m'aveugle. Oui, c'est vrai, mes yeux me font mal. Mais sont-ils ouverts ? Je ne les sens pas. Je ne sens rien, ni matière, ni vent, ni mon propre corps. Juste le noir. Juste la douleur. Est-ce que j'existe ? Tout s'inverse. Tout tourbillonne. Je le sens. Je sens tout. J'ai l'impression d'être seule. Sauf qu'on m'observe, j'en suis certaine. Des regards sont fichés dans mon coeur. Mais.... Est-ce que j'en ai un ?
J'ouvre les yeux. Tout est flou, rien n'est distinct. Pourtant, tout à l'air plus clair. Mon crâne me fait mal, j'ai l'impression d'être tombée dans une tempête d'ombre et d'enfin sortir la tête de ce, de ces cauchemars. Je tente de me redresser avec maintes précautions, maintes manières qui ne me ressemble pas. Enfin, je pense qu'elles ne me ressemblent pas... Après tout, je n'en sais rien. Je ne sais pas, qui suis-je ? Ma tête ne veut pas tenir droite, comme si elle n'était plus vraiment retenue à ma nuque. C'est affreusement douloureux, mais je continue. Mes poignets me font mal, mais je m'appuie quand même dessus. Les secondes semblent être des heures, mais j'y parviens. Après mille contorsions, je m'assoie. Je suis dans un endroit étrange. La terre est brûlée, aussi sèche que glacée. J'en attrape une poignée, elle glisse comme du sable fin. C'est doux. Mes sens reviennent à la normale. Les couleurs me semblent plus belles, plus vives. Le sol est d'un ocre aux reflets parfois rouges, parfois violets. Le ciel est d'un bleu intense, irréel. Pire. Il scintille. Il semble presque matériel, comme des milliards d'éclats de verre en suspension. Et puis il y a le désert. A perte de vue. Tout cela me parait idiot. Pourquoi faudrait-il qu'il y ait autre chose ? Pourquoi faudrait-il que mon regard s'arrête si il y avait vraiment quelque chose d'autre ? Des bruits de pas me rappellent que le silence règne. Je me retourne d'un bloc avec une rapidité qui m'étonne. Ils sont là. Deux hommes, côte à côte. Ils me regardent, l'un me sourit. Je sens mon coeur se serrer si fort et si brusquement que je manque d'hurler de douleur. L'homme qui a un visage inexpressif possède des cheveux couleurs platine qui brille de mille reflets. Il porte un costume blanc et or, et une sorte d'armure de bronze par dessus, aux niveaux des bras. Il est grand, immense. Sa peau est pâle, presque transparente, et lisse comme du marbre. Froide. Ses yeux sont ternes, opaques. Aveugle. L'autre est tout le contraire. Il a des yeux dorés brillants, étincelant, époustouflant. Ses cheveux sont rouges, ébouriffé comme s'il sortait d'une rude bataille. Son sourire est chaud, incroyablement rassurant. Sur son front, un symbole complexe luit doucement d'un éclat incandescent. Mais c'est loin d'être la chose la plus incroyable chez lui. Dans son dos, s'étend avec majesté et magnificence une grande aile plumée de noir, soyeux et élégant. Son envergure est immense, bien plus impressionnante qu'un aigle royal. Tout le côté gauche de son corps semble enfermé dans une sorte de camisole de cuir sombre, délicatement décoré de fil d'or et de sang. Des sangles enserré son torse de manière à ce que la pièce ne bouge pas d'un pouce. Qu'avait-il donc à cacher ainsi ? Et pourquoi mon coeur frémissait à sa vue ? Tout au fond de moi, j'avais l'impression de savoir. D'avoir su. L'homme au regard sans éclat pose une main presque translucide sur l'épaule de celui qui devait être un ange, au moins à moitié, et prononce quelques mots d'une voix basse, profonde. On eut dit qu'elle irradiait de lui. Ses lèvres n'avait pas frémit. "Alea jacta est." Et il repart. Non, il disparaît plutôt. En un battement de cil, toute trace de sa présence est effacée. Le garçon aux cheveux rouges est toujours là, lui. Il fixe l'endroit où l'homme était il y a encore quelques instants, songeur. Indécis. Puis il reporte son regard ambre sur moi et son sourire réapparaît. Il reste là, en silence, pendant un moment. Plusieurs minutes, quelques secondes. Des heures ? Je ne vois pas le temps passé. Moi aussi, je suis là. En silence. J'ai enfin l'impression d'exister, d'être présente. Et ça fait du bien. Puis il rompt notre liaison que j'oserais presque qualifié d'intime. Doucement, avec légèreté. Il lève la main, lentement. Je la regarde à peine, toujours plongée dans l'océan de ses iris. Il la laisse en suspens quelques secondes, comme s'il avait soudain peur de quelque chose. Puis il se décide, et il choisit. Il me choisit. Avec une délicatesse timide, il posa la main sur ma joue. Ses doigts, si doux, me caressent doucement. Mon coeur est si serré... Il est sur le point d'imploser. Plus que ma peau, j'ai l'impression qu'il m'attrape par le bout de l'âme. Où va-t-il m'emmener ? Et, comme en réponse à mes interrogations que j'aurais cru secrètes, il dit doucement : - Viens... Allons plus loin. Ensemble. Sa voix est parfaite, sans la moindre impureté. Il lâche mon visage, je crois mourir. Puis il attrape ma main, je crois défaillir. Il m'enlève, sans le moindre scrupule.
On marche longtemps, mais pourtant je ne m'ennuie pas un seul instant. Tout mon attention est capturé, aspiré par ce contact chaud dans ma paume ; il presse doucement mes doigts. Plus que sur le plan physique, c'est toute mon âme qui est captive. De lui, de son aura, de son esprit. J'ai l'impression qu'il me possède tout entière... C'est un sentiment réellement troublant. Mon corps ne m'appartient plus. Et le plus étonnant est peut-être que j'en suis ravie. Nos pas soulève de la poussière écarlate qui reste en suspension pendant quelques secondes avant de retomber au ralenti. On croirait que la pesanteur n'a plus aucun droit. Peut-être est-ce aussi le cas du Temps ? La Raison ? Ceci expliquerait bien des choses... Le Mi-Ange dévie notre trajectoire. Je le regarde, intriguée par ce changement ; voilà un moment maintenant que nous marchons en ligne droite, sans interruption... Pourquoi ce virement ? Je tourne la tête de l'autre côté, et la voit. Une forme, sombre et floue. Une ombre. J'ai envie de m'approcher, mais je n'arrive pas à me décider. Lâcher cette main, si chaude, ou rester bien à l'abri. Loin. Mon compagnon semble comprendre mon hésitation, il me sourit avec, je crois, une certaine amertume avant de se tourner vers la Chose. Un pas après l'autre, nous avançons. Nous nous rapprochons. Peu à peu, la masse devient plus distincte. Nous sommes à quelques mètres, je lâche un cri. C'est un garçon. Il doit avoir mon âge, pas beaucoup plus vieux que moi. Il se contorsionne sur le sol, le visage déformé par la douleur. Il est tâché d'ocre, et dans son dos repose deux ailes blanches. L'une semble cassée, déchirée. Inutile, un fardeau sans doute. Ses yeux saignent. J'ai un goût âcre dans la bouche. Je crois que je vais vomir... Le garçon qui m'accompagne semble lui aussi secoué à cette vue, il m'entoure de ses bras en regardant à l'opposé. Il faut que je l'aide... Mais je n'y arrive pas. Je n'y parviens pas, à faire ces quelques pas qui nous sépare de lui. L'autre murmure : - Nous ne pouvons rien faire, il faut qu'on continue... Je tourne la tête vers lui, incrédule. Comment pouvons-nous le regarder sans lever le petit doigt ? Ne serait-ce pas... Inhumain ? L'autre semble comprendre mon trouble. Plus encore, on dirait qu'il lit en moi sans le moindre problème. Et j'ai l'impression de faire de même. Je sais qu'il sait quelque chose que j'ignore. Et je sais qu'il va me le dire. Après un silence, il pante son regard d'or dans le mien et ouvre la bouche. Il commence à parler, sa voix m'apaise. Je l'écoute. - Je crois que tu ne te souviens de rien... Ce... Cet homme, sur le sol. Il est comme toi et moi, il y a peu. Il est en train de muter pour accéder à cette Arcane... Il perd sa vue pour pouvoir tout voir. Il est en attente de sa moitié, pour qu'il puisse partager un Tout. Je... Je sais, mes explications ne se conviennent pas, j'en suis navré... Je pose ma main sur sa joue. Sa peau est brûlante. Je ne retire pas mes doigts. Il me donne le sentiment de ne pas être perdu Quelque part, sans le moindre souvenir. D'ailleurs, où suis-je réellement ? Je souris doucement et répond : - Ne t'inquiète pas. Je suis sur que je comprendrais, plus tard. Je l'espère sincèrement. Après un dernier regard vers le garçon aux ailes immaculées, nous reprenons notre chemin. Vers où ?
Et pour finir, quelques poèmes tout pourris en vrac :3
- Poèmes:
Le Blanc du Sacrifice
La mélancolie sillonne les arbres nus, Le vent arpente les rues blanches… Les sourires qui jamais ne flanchent Alors que le pouilleux se cache des vues.
Alors que l’océan du ciel est blanc Et que brille de bonheur chaque enfants, Un sanglot résonne, seul et ignoré. Alors que l’Automne meurt à moitié.
Un rire pour un flocon Un sanglot pour un instant Une saison qui rentre dans son froid cocon.
Une trace dans une poussière Et le monde continue de tourner. Personne n’entend l’Automne et sa prière.
-
Le Château de cartes
Tout le monde admire le royal édifice Avec un improbable air ébahi, Alors qu’à la moindre brise Tout meurt, tout se fini.
Avec une patiente inégalable, On se construit peu à peu. Mais dans leurs yeux réside un feu Qui brûle le papier de sable.
Les cartes, une à une, tombe Et la vie quitte nos pas. Loin de nous s’envole la colombe.
On envie chaque personne Alors que le château s’écroule Et que le glas résonne.
-
L’étoile de verre
Je plane au milieu des fragment doré Et je craque une allumette aux étoiles Pour pas qu’elles se perdent dans l’infinité De cette astre de verre, de cette jolie toile.
Il suffit de se laisser aller Pour atteindre les sommets du monde Et enflammer des glaciers entiers En une étoile de verre toute ronde
Une galaxie toute de verre vêtu Aussi fragile qu’une larme d’enfant Et qui est doté de toute les vertus.
Et cette étoile de verre doté d’une flamme Qui se brise en des milliers d’éclat Transperce les parois de mon âme.
-
L'apocalypse de mon cœur
Un flot de sang s'abat sur les parois de mon âme des cristaux de larmes déferlent dans mon esprit, et la douleur lancinante du passé ressurgit... Les ténèbres reprennent le dessus dans le calme.
Le ciel de mes pensées est encrée de mélancolie des vents emportent chacune des plumes qui peuple l'utopie que tes yeux allument, et la colombe se retire dans la nuit.
Tout est sombre, tout n'est que sang et feu, la fin de mon cœur est si proche que je la vois dans tes yeux.
Les feintes et les esquives n'empêche rien, tout ne sera, dans un instant, qu'un désert car l'apocalypse de mon cœur n'est plus loin.
-
Avril
Un livre est innocemment posé sur le sol alors que la brise tourne seule les pages je nous revois, entre les lignes, bien sage... Je deviens folle ?
Les éclats de rire me reviennent comme le son des cloches de notre petite église. Et toi, juste toi que rien n'égalise. Mon âme est-elle morte de peine ?
Nous étions si bien ensemble mes pensées ne te quittent pas, jamais. Mais alors, pourquoi je tremble ?
Tu es parti un froid matin d'Avril, pourtant je te revois parfois, chaud et tendre. Et puis tu disparais en un battement de cil.
-
La dernière nuit
L'océan du ciel est si noir et profond, cette nuit est interminable, sans fin. Et pourtant ma vie s'achève demain. Ma peine est un puits sans fond.
Le temps passe et les murs se rapproche dans mon esprit malade d'attendre. Je sens mon cœur qui s'écorche et le sang sur mes mes mains s'étendre.
Tout ce que je vois c'est un mur de mensonge que j'ai écris toute ma vie durant, et qui ardemment me ronge.
J'ai tué tout ceux qui m'étais cher, la désolation est mon avenir et ma mort est gravé à l'encre de fer.
-
Grain de Sable
Tu es arrivé comme un grain de sable dans l'aride désert de mon cœur... Pourtant j'aurais du voir ta couleurs et penser à l'impensable.
Dans mon désert de noirceur j'aurais du voir cette petite pépite bleu aussi bleu que tes grands yeux lorsque tu m'as regardé avec chaleur.
J'aurais du me douter que tu l'étais, tellement plus qu'une amie. Que tu étais ma destiné.
Le coeur ouvert, les yeux fermé, la rose des sables de mon cœur, je te la confie à jamais.
-
(à nommer)
J'ai offert une rose à la mort et elle me la lancé à la figure. Est-ce de mauvais augure ? Ais-je eu tort ?
Je n'avais pas le choix. Tu partais loin, si loin de moi sans te retourner, idiot que tu es. Mon âme est damnée.
J'aurais tout fait pour te récupérer, t'extirper des fleurs du mal... Mais ton ombre disparaît tout à fait.
J'ai donné mon âme à la faucheuse, mais il ne me reste que ta tombe. La mort est bien farceuse.
Merci o/
Dernière édition par Enora Seisui le Dim 11 Déc - 13:40, édité 10 fois |
| | | Enora SeisuiÂme Enchainée
Messages : 448 Date d'inscription : 27/04/2011 Localisation : Where my heart will go...
| Sujet: Re: Feel like a monster Mer 7 Sep - 17:45 | |
| |
| | | Meliry
Messages : 110 Date d'inscription : 02/09/2011 Age : 25 Localisation : Au pays des merveilles *0*
| Sujet: Re: Feel like a monster Sam 10 Sep - 8:14 | |
| Nyaaaah *-* Ma pauvre, pas de réponses depuis un mois Oo Pourtant c'magnifique Love your style J'peux corriger? *0* Bisous ~ Edit : Tiens, ça me donne envie de reprendre ma nouvelle inachevée |
| | | Sky
Messages : 1515 Date d'inscription : 24/07/2011
| Sujet: Re: Feel like a monster Sam 10 Sep - 8:30 | |
| C'est kiool tout ça eno :3
*n'avait jamais vu ce topic* |
| | | Enora SeisuiÂme Enchainée
Messages : 448 Date d'inscription : 27/04/2011 Localisation : Where my heart will go...
| Sujet: Re: Feel like a monster Sam 10 Sep - 11:34 | |
| Meliry : C'est parce que les gens sur ce forum sont des flemmards, ils trouvent mes textes trop long /PAN *se pend* Merci beaucoup, ça me fait très plaisir que tu aimes ! N'hesites pas si tu veux me corriger, comme dis dans le premier post, ça m'arrange même Coco : Tu as lu cette fois ou tu fais semblant ? xD |
| | | Sky
Messages : 1515 Date d'inscription : 24/07/2011
| Sujet: Re: Feel like a monster Sam 10 Sep - 11:35 | |
| - Citation :
- Coco : Tu as lu cette fois ou tu fais semblant ? xD
Bah... euh oui je les ai lus, c'est très intéressant j'te jure - Citation :
- Meliry : C'est parce que les gens sur ce forum sont des flemmards
C'est toi la flemmarde ouais è.é Ou alors édites en mettant presque tous des flemmards x) |
| | | JuneLittle Aubergine
Messages : 934 Date d'inscription : 22/04/2011 Age : 29
| Sujet: Re: Feel like a monster Sam 10 Sep - 12:09 | |
| j'ai pas encore lus tes nouvelles sœur, et j'ai honte xD mais je m'y met tout a l'heure promis <3 |
| | | Meliry
Messages : 110 Date d'inscription : 02/09/2011 Age : 25 Localisation : Au pays des merveilles *0*
| Sujet: Re: Feel like a monster Sam 10 Sep - 12:54 | |
| Correction POWAH /PAN/ Donc voilàà, le premier texte corrigéééé ~ J'ai mis les fautes corrigées en gras gniarkgniark. Et puis j'ai mis quelques trucs en italique entre crochets, dont je n'étais pas totalement sûre, tu regarderas toi-même. /PAN/ - Jemesouviensplusdutitre:
La nuit est tombée, et un voile sombre recouvre le ciel alors que je finis de nettoyer la salle de bal. L’odeur de tabac froid envahit mes narines, et bien que j’y sois désormais habitué, cela me parait toujours aussi désagréable. Voilà bientôt dix ans que je sers la même famille, inlassablement et sans protester. Je suis le majordome des Rukya depuis tout ce temps. Rukya… Un nom qui était encore inconnu il y a de cela une décennie. Ces gens se sont anoblis avec la crise, depuis le retour de la monarchie sur nos terres. Le pays est tombé entre les mains d’un homme avide de pouvoir. Fort intelligent, il avait su manipuler les foules avec une rare finesse. Ma famille elle-même l’avait suivi dans son ascension à la place de Chef Suprême et unique. Qui aurait cru qu’il aurait, par la même occasion, rétabli cette vielle pratique qu’est le royalisme ? Certes, il nous avait sauvé de la famine et des dettes mais… A quel prix pour nous, gens du peuple ? Maintenant, grand patron d’une industrie multinationale, mon maître ne manque pas d’argent. Au commencement de son triomphe, il engagea mon père au poste que j’occupe actuellement. Celui-ci mourus peu de temps après, et je pris sa place : mon nom lui-même appartient à ces gens. J’ai à peine quinze ans.
L’astiquage des sols terminés, je songe à ce qui m‘attend. Ce qui se passera, cette nuit même. Je regarde ma montre. Il est vingt-trois heures et seize minutes. J’ai encore deux bonnes heures avant que toutes les lumières de la demeure ne s’éteignent, et encore deux autres avant d’être certain que Sire Rukya ait sombré dans le monde des rêves. Celui-ci avait l’agaçante habitude de consulter ses e-mails avant d’aller dormir, et de suivre ses comptes jusqu’à tard dans la nuit. Son commerce l’importait plus que tout. Plus même que sa famille, que sa propre fille. Petit à petit, mon plan se fait plus réel dans mon esprit. On dirait que je me rends enfin compte de ce qui arrive. Mon destin approche au galop, brides abattues. Un jours, un vieil homme m’avait dit une phrase, une simple phrase. Elle avait bouleversé ma vie, m’avait détourné de ce qu’aurait dû être ma misérable existence. Ces quelques mots m’avaient orienté à chaque instant de ma vie jusqu’à ce jour. L’apogée de ma voie [vie?]. Dans quelques heures.
Je revêtis la tenue la plus « traditionnelle » des majordomes. Ce vêtement fait partie des quelques coutumes que le Tyran remises au goût du jour. Une coutume qui a traversée les âges, et qui faisait maintenant intégralement partie des rites de notre peuple. Tout habillé de noir, une sorte de long manteau ouvert sur une chemise étranglée par une cravate pourpre repose sur mes épaules. Une large ceinture lustrée enserre ma fine taille, retenant un pantalon assez moulant retombant impeccablement sur mes chaussures cirées. Pour parfaire mon déguisement qu’on aurait jugé il n’y a pas si longtemps de complètement ridicule, j’enfile des gants de cuir. Voilà qui est fait. Je soupire doucement, portant mes doigts élancés vers mon front. Voilà bien longtemps que je n’ai plus enfilé de sweat, de jeans ou même de t-shirt. Cet accoutrement commence à me peser sur les épaules. Ne puis-je vivre comme ceux de mon âge, en accord avec mon époque ? Je regarde ma montre, une belle montre d’ailleurs, comme on n’en voyait [Voit? Le premier verbe de la phrase est au présent] plus. Bref. Plus qu’une demi-heure avant que la demeure s’éteigne peu à peu. A jamais, peut-être. Une sonnerie siffle dans l’oreillette. Je porte machinalement la main à mon oreille, chassant un mal invisible. Je soupirai. De toute manière, il faudrait que je patiente : autant que je m’occupe un peu, et ce en bonne compagnie.
C’est Mademoiselle Idylle qui me demande. Son volet électrique est en panne, et il est trop tard pour appeler un technicien. Je m’improvise donc mécanicien, allongé sur le dos à fourrer mes doigts un peu partout dans le boîtier à la recherche du problème. Je fais semblant de ne pas l’entendre parler. Elle est sûrement au téléphone, ce qui est contraire aux ordres de son père. Je ne la dénoncerais pas… A quoi bon ? Elle n’aura bientôt plus à s’en faire… J’aurais presque pu apprécier cette jeune fille de bonne famille si, justement, elle n’était pas de bonne famille. D’une nature plutôt douce, elle n’avais pas l’arrogance de son père, n’ayant hérité de lui que sa prestance. Pour tout le reste, c’était le portrait craché de sa mère. Des cheveux blonds cendré, des yeux gris ardoises, un nez délicieusement recourbé et des lèvres naturellement rose. Une vraie beauté. Mais un fossé était creusé entre nous deux. Et ce fossé, je le regrettais de toute mon âme. Car, il fallait bien l’avouer, cette demoiselle était tout ce qu’il y avait de plus respectable. Un rayon de soleil. Je finis par trouver ce qui clochait : un câble était rongé par je ne sais quel bestiole. Étrange, ceci dit, car il était découpé très nettement. Un sabotage, peut-être. Mais quel intérêt portait-on au fait de casser de manière dérisoire un volet roulant ? Peut-être un homme de main de mon Maître qui n’avait pas les idées bien placées envers ma dame. Je le réparai avec un petit morceau de résine spéciale, et les volets se refermèrent sans un bruit, avec une fluidité qu‘on devait aux incroyable progrès technologiques de ces dernières années. Je souhaitai une bonne nuit à mademoiselle Idylle et repartis. Je regardai pour la troisième fois de la soirée ma montre. Plus qu’une heure. J’allais donc effiler une dernière fois les clés de ma liberté, puis m’envoler. [Effiler des clés? Oo]
Alors que j’astique calmement le platine, la même phrase raisonne dans mon esprit, tel un Requiem annonçant la mort de quelqu’un. Or, dans mon cas précis, ces paroles psalmodient la fin de ma vie, le commencement de mon existence. La libération de mon âme, l’accomplissement de mon destin. Je suis installé au coin de la cheminée, bien qu’elle ne serve désormais à rien, relique d’une époque dépassée. Les yeux perdus dans les ténèbres de la nuit que j’aperçois par la fenêtre. Un chemin de lampadaire éclaire une voie menant à une obscurité toujours plus profonde. Une ombre furtive passe. Le cadre de lumière qui se reflète dans le gravier de la cour d’entrée s’éteint. Un sourire plein d’espérance étire mes lèvres. Alors comme ça, c’est enfin l’heure…? L’heure d’agir, et de bousculer ma vie dans un autre avenir. Par la force de mes actes.
Ma main glisse sur la poignée, sans la moindre hésitation. Sans grincer, la porte tourne sur ses gonds parfaitement huilés. Je m’en suis chargé ce matin même. La pénombre de la chambre laisse à peine entr’apercevoir des ombres indéfinissables, aussi immondes de par leurs formes tordues que les créatures de mes rêves. Je m’approche de l’imposant lit. Une seule et unique bosse, comme à l‘accoutumée. Voilà bien longtemps que Madame ne dort plus dans le lit de son mari. Ils faisaient déjà chambre à part quand j’étais entré à leurs service. Je soupire, pour me donner du courage. J’y suis enfin. Plus que quelques gestes répétés mille fois dans ma tête, et je serais libre. Doucement, je sors la dague de son fourreau. Elle étincelle doucement à la lumière blafarde de la lune. Je presse ma main contre l’épaule de mon maître, et celui-ci grogne doucement. Il lui faut quelque secondes avant d’ouvrir les yeux. Le sang bat à mes tempes. L’excitation. L’impatience. Nul trace de doutes. Son regard encore plein de sommeil me toise, et il gronde d’un air menaçant : « Keril…? - Je suis… Mon propre maître. » Et là, il voit ma dague. A peine a-t-il le temps de commencer à comprendre qu’il ne le peux déjà plus. J’étouffe ses [des?] éventuels cris de ma main gauche, et enfonce la lame dans son cœur. Et là, j’attends. Plusieurs minutes, mon arme toujours dans son corps. Et je pleure. De bonheur mêlé à de la tristesse, parce que, malgré tout, je fréquentais mon maître depuis tant d’années. Du soulagement, enfin, et de la peur. Tant de choses contradictoires… Je retire lentement le platine de sa chair. Il y a du sang. Partout. Mais j’ai réussi ma mission.
Mes pas raisonnent dans le silence tranquille du soir. Les gravillons rosâtres de la cour roulent sous mes semelles. Je suis sur mes gardes, tout en sachant que je ne risque plus rien. Et pourtant, j’entends une voix derrière moi. Une voix que j’ai tant de fois entendue, que j’ai tant de fois désiré. Idylle se joint à moi, attrapant avec délicatesse ma main. Cette même main qui a ôté la vie d’un homme. De son père. Mais… Sa peau est si douce, si délectable. J’en crève d’envie depuis longtemps. Que faire ? Je monte ses doigts au niveau de ma bouche, les caresse du bout des lèvres, m’enivre de leur odeur. Mon choix est pris [On dit plutôt "mon choix est fait".]. Jamais son père ne lui a porté d’égards. Elle les détestait, lui est son antipathie froide. Je ne l'ai jamais vu lui porter un geste d’amour. Ni même de reconnaissance… C’est décidé. Je l’emmène avec moi. Qu’importe ce qu’en dira la Rébellion que je sers avec dévouement. Il y a toujours cette phrase qui flotte dans mon esprit. Cette phrase, ces mots qui me portent là où je n’aurais jamais imaginé aller. Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme.
En définitive, beaucoup de fautes d'accords et de conjugaison que d'orthographe pures et dures ^^ Je ferais le reste après *0* Au fait, dans ton histoire, j'aurais bien aimé savoir quel est cette phrase dont parle Keril =O Mais très bien sinon =D |
| | | JunkoBad Tiger
Messages : 1272 Date d'inscription : 21/04/2011 Age : 27 Localisation : Auvergne.
| Sujet: Re: Feel like a monster Sam 10 Sep - 20:02 | |
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| | | Eli' SafedaBaka en Chef
Messages : 100 Date d'inscription : 21/07/2011 Age : 27
| Sujet: Re: Feel like a monster Sam 10 Sep - 20:28 | |
| Tiens, j'ai pas fini de corriger Siberian Grenadine moi ~ Je te l'ai déjà dit que j'aimais pas commenter T-T Mais j'aime énormément ce que tu fait Eno et je serais éternellement jalouse de ton talent <3 |
| | | JuneLittle Aubergine
Messages : 934 Date d'inscription : 22/04/2011 Age : 29
| Sujet: Re: Feel like a monster Dim 11 Sep - 9:12 | |
| Le premier je l'est deja lus non? D8 Siberian grenadine je veux un autographe, et la suite si un jour tu le publié sœur, je te l’achète direct. Et puis les poèmes sont tellement classe quoi *incapable d'en faire autant xD* |
| | | Meliry
Messages : 110 Date d'inscription : 02/09/2011 Age : 25 Localisation : Au pays des merveilles *0*
| Sujet: Re: Feel like a monster Dim 11 Sep - 9:40 | |
| - Junko a écrit:
- Meliry, tu es géniale.
Je sais je sais. /PAN/ C'toi qui corriges Siberian Grenadine Eli? Alors je prends les poèmes /SBARF/ SIBERIAN GRENADIIIIINE |
| | | Eli' SafedaBaka en Chef
Messages : 100 Date d'inscription : 21/07/2011 Age : 27
| Sujet: Re: Feel like a monster Lun 12 Sep - 19:33 | |
| Meliry : Been, au départ oui, mais j'ai pas fini :D |
| | | Enora SeisuiÂme Enchainée
Messages : 448 Date d'inscription : 27/04/2011 Localisation : Where my heart will go...
| Sujet: Re: Feel like a monster Lun 12 Sep - 19:52 | |
| Merci beaucoup tout le monde ! Et merci à Meli et Choco de corriger mes nombreuses erreurs, je vous en suis très reconnaissante !
Tout le monde à l'aire d'apprecier Siberian Grenadine, j'me demande pourquoi xD P'tetre que je suis plus douée pour faire les trucs "réaliste" x) (ce qui est con vu que je fais majoritairement du fantastique xD) Je travaille à une suite en ce moment. Merci encore de votre attention :D |
| | | JunkoBad Tiger
Messages : 1272 Date d'inscription : 21/04/2011 Age : 27 Localisation : Auvergne.
| Sujet: Re: Feel like a monster Mar 13 Sep - 16:50 | |
| Mais vas-y moi on m'engueule quand je corrige. |
| | | Enora SeisuiÂme Enchainée
Messages : 448 Date d'inscription : 27/04/2011 Localisation : Where my heart will go...
| Sujet: Re: Feel like a monster Dim 25 Sep - 20:39 | |
| FAUX ! Tu veux jamais me corriger x)
Mise à jours.
Annonce importante : J'ai enfin passer le cap des 10 pages \o/ (oui, j'en suis fière xD) Merci à ceux qui m'ont soutenus o/ (genre c'est un exploit ? Bah oui, pour moi c'en est un <3 J'abandonne toujours avant d'habitude xD) |
| | | Sky
Messages : 1515 Date d'inscription : 24/07/2011
| Sujet: Re: Feel like a monster Mar 27 Sep - 18:12 | |
| Elle est loooooongue la fanfic Zelda T_T
EDIT : Voilà, j'ai fini mais en luttant... Mon avis, il y a vraiment troooop de descriptions, et pas assez de dialogues pour que ça soit fluide. Tout faire en paté aussi, ça rend pas l'action que tu décris vivante, essayes de plus espacer et de mettre en valeurs les passages importants et captivants :3 |
| | | JuneLittle Aubergine
Messages : 934 Date d'inscription : 22/04/2011 Age : 29
| Sujet: Re: Feel like a monster Dim 2 Oct - 11:12 | |
| je suis fière de toi 8D ça me donne envie de jouer a zelda même si j'ai jamais jouer aussi j'ai relus siberian grenadine, pour le fun ^_^ /go potence en trottinant xD |
| | | Enora SeisuiÂme Enchainée
Messages : 448 Date d'inscription : 27/04/2011 Localisation : Where my heart will go...
| Sujet: Re: Feel like a monster Dim 11 Déc - 13:43 | |
| +1 texte, en cours. Je précise que Siberian Grenadine a hérité d'un topic rien qu'à elle, sinon mon post dépassait le nombre de caractère autorisés ^^ |
| | | JuneLittle Aubergine
Messages : 934 Date d'inscription : 22/04/2011 Age : 29
| Sujet: Re: Feel like a monster Dim 11 Déc - 13:56 | |
| Je l'est lus hier \o/, la suite est chouette touka j'aime bien. *-* |
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| Sujet: Re: Feel like a monster | |
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